CDG Express : la justice valide la liaison entre Paris et l’aéroport de Roissy
La cour administrative d’appel de Paris a validé la création de la liaison entre la Gare de l’Est et l’aéroport Charles de Gaulle, appelée CDG Express. Les détails.
Elle n’a pas donné raison aux opposants au projet. Ce jeudi 28 avril 2022, la cour administrative d’appel de Paris a validé la création de la liaison entre la Gare de l’Est et l’aéroport Charles de Gaulle. Elle a en effet rejeté le recours contre l’arrêté préfectoral autorisant la création de la liaison.
Pour rappel, le tribunal administratif de Montreuil l’avait annulé le 9 novembre 2020. Il estimait effectivement que l’arrêté accordait une dérogation aux dispositions de l’article L. 411-1 du code de l’environnement. En mars 2021, la cour avait suspendu l’exécution du jugement du tribunal et vient donc de prononcer son annulation.
Le CDG Express va relier l’aéroport de Roissy à Paris en 20 minutes
«Elle considère, contrairement à ce qu’avait jugé le tribunal administratif, que le projet est justifié par une raison impérative d’intérêt public majeur, permettant de déroger aux dispositions de l’article L. 411-1 du code de l’environnement concernant la protection des espèces animales», indique la cour dans un communiqué de presse.
Du nom de CDG Express, la future liaison ferroviaire doit permettre de relier l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et le centre de Paris en seulement 20 minutes. Elle va ainsi délester le RER B. La mise en service de la liaison directe devrait normalement avoir lieu début 2027.
Pourquoi la cour administrative d’appel a validé le CDG Express ?
Pour la cour, la liaison a donc un intérêt public majeur. «Le projet vise à améliorer la desserte de l’aéroport par les transports en commun, à décongestionner le réseau existant, à renforcer l’attractivité de l’agglomération francilienne et à faciliter l’interconnexion entre les différents modes de transport», souligne la juridiction.
En effet, il a été constaté une «inadaptation de ses conditions de desserte» de l’aéroport Paris Charles de Gaulle. Comme le souligne la cour, cela se manifeste notamment par «la saturation des axes routiers» et «la longueur des trajets réalisés par la ligne B du RER».
Commentaires
Laisser un commentaire