Le Val d’Oise veut créer un centre de soins pour la faune sauvage
Le département du Val d’Oise, en Ile-de-France a lancé, ce 17 décembre, un appel à projet pour la création d’un centre départemental de soins à la faune sauvage, qui ouvrira ses portes en 2025. Les candidatures seront examinées en 2022.
Préserver et soigner la faune sauvage, c’est l’objectif que le département du Val d’Oise, en Île-de-France, souhaite atteindre. L’assemblée départementale, réunie autour de la présidente du département Marie-Christine Cavecchi, a donc lancé, ce 17 décembre, un appel à projet pour la création d’un centre de soins de la faune sauvage. Ce nouvel équipement dédié à la protection et au bien-être animal sera doté d’une enveloppe de 100 000 euros et devrait accueillir ses premiers blessés en 2025.
Un enjeu pour la collectivité
“La préservation de la faune sauvage et la condition animale constituent des enjeux majeurs au regard de notre responsabilité collective vis-à-vis de l’urgence climatique et de la préservation de la biodiversité”, déclare Marie-Christine Cavecchi, présidente du Conseil départemental. Lors du lancement de l’appel à projet, Sabrina Ecard, conseillère départementale en charge du logement social et de la condition animale dans la société, a souligné la préoccupation du département quant à la survie des espèces, qu’elles soient “ordinaires, comme les hérissons, les écureuils et les renards” ou “remarquables, comme les chauves-souris, grands cervidés ou migrateurs”. En ce sens, la collectivité souhaite développer un établissement spécialisé dans l’accueil et le soin, mais aussi le relâché d’animaux sauvages blessés, en collaboration avec une association et des professionnels de la santé animale.
La création de ce type de structure est d’autant plus urgente car “le nord de l’Île-de-France ne dispose pas aujourd’hui de centre adapté à ces missions”, déclare Marie-Christine Cavecchi. En effet, même si le Val d’Oise dispose d’un réseau de bénévoles dédiés à la prise en charge des animaux sauvages blessés, l’exécutif considère qu’il manque, sur son territoire, un centre spécialisé dans le soin et la réadaptation de ces espèces. Actuellement, les établissements les plus proches se trouvent à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne, et à Francastel dans l’Oise.
Appel à projets pour 2022
Les propositions seront étudiés au second trimestre de 2022, par un comité de sélection composé d’élus et de membre des services départementaux. Les candidats doivent notamment identifier “un terrain d’un hectare minimum, à la lisière entre l’urbain et le rural”. Plusieurs autres critères seront pris en compte par le jury, telles que les compétences scientifiques, pédagogiques et vétérinaires de l’association.
Charlotte Benatti
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