Immobilier en Île de France. Paris et sa petite couronne toujours en baisse
Contrairement à la plupart des autres départements de la région Île-de-France, les prix de l’immobilier à Paris et dans la petite couronne repartent à la baisse.
Paris et sa petite couronne perdent en attractivité. En effet, sur le mois d’octobre, les prix de l’immobilier sont en baisse à Paris, dans les Hauts-de-Seine et dans la Seine-Saint-Denis. Une dévaluation qui ne touche pas les autres départements de l’Île-de-France. Dans le Val-d’Oise, les prix connaissent même une inflation estimée à 0,7 % par le baromètre national de l’immobilier publié par la plateforme Meilleurs agents, sur la même période. En un an, la valeur des biens situés dans les départements de la région les plus éloignés de Paris a, en moyenne, bondi de 5,2%.
Paris en baisse, mais toujours au-dessus de 10 000 euros du mètre carré
Contrairement à des villes comme Marseille ou Toulouse où les tarifs continuent de flamber, mais à l’image de Lille, Nantes Bordeaux ou Strasbourg, la capitale voit le prix au mètre carré de ses biens immobiliers repartir à la baisse après une période de relative stabilité observée au début du mois de septembre. « Alors que les tarifs intra-muros ne diminuaient plus depuis le printemps ils basculent à nouveau dans le rouge avec un recul de 0,7 % en seulement deux mois », constatent les analystes de la plateforme. Une tendance baissière qui touche en premier lieu les petites surfaces. Néanmoins, le tarif moyen s’établit toujours à 10 377 euros au mètre carré et ne devrait pas, sauf « changement structurel plus profond et, surtout, plus rapide qu’attendu », devoir repasser en dessous du seuil symbolique des 10 000 euros.
Paris moins attractif, le Val-d’Oise plébiscité
Après un rebond constaté durant l’été, le nombre de potentiels acquéreurs de bien dans la capitale est de nouveau en baisse. Avec seulement 8% de plus d’acheteurs que de vendeurs, la pression immobilière se relâche. Il faut d’ailleurs, actuellement, 64 jours pour conclure une vente contre 50 au printemps 2021. Une conséquence probable de la pandémie qui pousse les acheteurs vers les banlieues plus lointaines, au détriment des centres urbains. Ainsi, les départements de la Seine-et-Marne (+0,3%), du Val-de-Marne (+0,1%), de l’Essonne (+0,5%) des Yvelines (+0,2 %) et le Val d’Oise (+0,7%). Une tendance qui reflète l’engouement des Français pour les zones rurales. Au niveau national, ces dernières ont connu une flambée des prix ces cinq dernières années (+16%). Une hausse confirmée encore en octobre où le prix moyen au mètre carré a augmenté de 0,8 % en seulement un mois.
Les prix moyens à Paris par arrondissement
- 1er arrondissement : 13 445 euros par mètre carré
- 2e arrondissement : 12 570 euros par mètre carré
- 3e arrondissement : 12 982 euros par mètre carré
- 4e arrondissement : 13 928 euros par mètre carré
- 5e arrondissement : 13 186 euros par mètre carré
- 6e arrondissement : 15 367 euros par mètre carré
- 7e arrondissement : 14 827 euros par mètre carré
- 8e arrondissement : 12 510 euros par mètre carré
- 9e arrondissement : 11 872 euros par mètre carré
- 10e arrondissement : 11 065 euros par mètre carré
- 11e arrondissement : 11 305 euros par mètre carré
- 12e arrondissement : 10 355 euros par mètre carré
- 13e arrondissement : 9 916 euros par mètre carré
- 14e arrondissement : 10 805 euros par mètre carré
- 15e arrondissement : 10 976 euros par mètre carré
- 16e arrondissement : 12 086 euros par mètre carré
- 17e arrondissement : 11 767 euros par mètre carré
- 18e arrondissement : 10 855 euros par mètre carré
- 19e arrondissement : 9 475 euros par mètre carré
- 20e arrondissement : 9 874 euros par mètre carré
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