Contre les rixes, 176 élus de l’Essonne demandent plus d’effectifs
Dans une tribune, 176 élus de l’Essonne demandent plus d’effectifs des services publics de l’Etat pour faire face aux rixes. Ils dénoncent en effet une sous-dotation.
Ils sont 176. À l’initiative du président du conseil départemental François Durovray, plusieurs élus de l’Essonne ont signé une tribune publiée dans Le Monde ce lundi 2 mai 2022. Ils demandent «que l’Etat assume ses responsabilités régaliennes» contre les rixes. Elles sont nombreuses en Essonne.
#Rixes en Essonne👇
Retrouvez mon appel au Gvt dans @lemonde, signé par 175 élus Essonniens toutes tendances politiques. https://t.co/6P0cSaNeY0
— François Durovray (@durovray) May 2, 2022
«En 2020, un quart des rixes recensées en France a eu lieu dans ce département», soulignent les signataires. Ces affrontements entre jeunes perdurent. Deux agressions ont effectivement eu lieu le mercredi 20 avril dernier, une autre dans un collège le lendemain et une rixe a fait des blessés le surlendemain.
De nombreux dispositifs face au phénomène de rixes
«La violence juvénile est devenue un phénomène global. Elle touche sans distinction villes, campagnes, quartiers populaires, zones rurales, espaces publics ou établissements scolaires», relèvent les élus. Face à cela, les signataires de la tribune se mobilisent.
«De nombreux dispositifs sont mis en place, qu’il s’agisse de la protection de l’enfance, des services jeunesse, des missions locales, de la prévention spécialisée, des polices municipales et des centaines d’associations», détaillent-ils. Mais les élus dénoncent une sous-dotation en effectifs des services publics de l’Etat dans le département.
Les élus dénoncent un manque d’effectifs en Essonne
D’après les signataires, il manque ainsi des enseignants, médecins, gendarmes ou encore magistrats. «Par rapport à sa population, l’Essonne devrait compter 200 policiers supplémentaires», estiment-ils. Les élus ajoutent : «Comme nous avons 42 % de juges de moins par habitant que la moyenne nationale, les délinquants sont trop souvent remis en liberté sans aucune réponse pénale».
En conséquence, ils invitent le président de la République à venir en Essonne pour «s’engager officiellement à rehausser les effectifs des services publics de l’Etat pour les forces de l’ordre, la justice et l’éducation».
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