Pass vaccinal : une députée de l’Essonne porte plainte après avoir reçu des menaces de mort

Laëtitia Romeiro Dias fait l’objet de menaces de mort. La députée LREM de la 3ème circonscription de l’Essonne a décidé de porter plainte.

Ils sont nombreux à en recevoir. Depuis plusieurs mois, des députés sont victimes de menaces de mort. Laëtitia Romeiro Dias en fait partie. La députée LREM de la 3ème circonscription de l’Essonne en a reçu plusieurs par mail et par courrier ces derniers jours. Sur les réseaux sociaux, elle a dévoilé le contenu de certains de ces messages.

Après avoir reçu plusieurs menaces de mort ces derniers jours, j’ai décidé de porter plainte.
J’ai toujours été à l’écoute, respectant le débat démocratique et les convictions de chacun.
Mais la violence n’est pas une idée ni une conviction, je ne peux pas laisser passer! pic.twitter.com/zh0XYrYAa4

— Laëtitia Romeiro Dias (@Romeiro1L) January 25, 2022

Ils sont particulièrement virulents : “Je vais te buter”, “Tu vas te manger des balles”, “J’ai une arme à feu et je viendrai chez toi pour te faire tomber”, “Vous allez le payer, mes chargeurs sont prêts, mes armes sont prêtes”… Ses proches sont également menacés. “Les victimes autour de vous vaudront les victimes autour de moi. Seront visés votre mère, votre père, vos enfants, vos petits-enfants, vos oncles, cousins, oncles, tantes”.

Laëtitia Romeiro Dias porte plainte face à ces menaces de mort

Face à la violence de ces menaces, Laëtitia Romeiro Dias a décidé de porter plainte. “J’ai toujours mené mon mandat avec sincérité et ouverture. Je mesure chaque décision que je prends et j’écoute tous ceux qui peuvent ne pas les partager, respectant les convictions de chacun et le débat démocratique”, souligne la députée LREM de la 3ème circonscription de l’Essonne.

Elle poursuit : “Mais là, ce n’est pas de la démocratie, je ne peux pas laisser passer”. Si Laëtitia Romeiro Dias fait l’objet de tels messages, c’est parce qu’elle a voté pour le projet de loi sur le pass vaccinal. On peut effectivement lire dans un des courriers reçus par la députée : “Mon corps a été violé par vos lois liberticides, ma liberté de circulation a été empêchée par la terreur et la coercition”.