Grigny : face aux recours contre le futur cinéma, le maire alerte Macron
Face aux nombreux recours contre le projet de cinéma, le maire de Grigny a écrit une lettre à Emmanuel Macron. Il lui demande de prendre des mesures.
«Cette arrivée d’un cinéma est une fenêtre ouverte sur le rêve, la culture et l’éducation», estime Philippe Rio, le maire de Grigny. Un cinéma de huit salles doit voir le jour dans cette commune de l’Essonne. Mais il est loin de faire l’unanimité.
Les cinémas CGR d’Evry-Courcouronnes et le Kinépolis de Brétigny-sur-Orge ont en effet déposé un recours contre le projet devant la cour administrative d’appel de Versailles. La ville l’a appris quelques jours après la nomination du maire comme Chevalier des Arts et des Lettres. Face à cela, Philippe Rio a écrit un courrier au président de la République.
🎬 Quelques jours après la nomination du Maire comme Chevalier des Arts et des Lettres, la municipalité a appris que les cinémas CGR d'Evry et le Kinépolis de Brétigny sur Orge déposent un recours devant la Cour Administrative d'Appel de Versailles contre notre projet de cinéma. pic.twitter.com/xqvz60vO5J
— Ville de Grigny (91) (@villedegrigny91) May 10, 2022
Le futur cinéma «partie inhérente de la création d’un centre-ville»
Dans cette lettre, l’élu dénonce les enseignes cinématographiques «qui usent et abusent de recours pour retarder l’installation d’un cinéma». «Cet épisode judiciaire va repousser de nombreux mois notre projet de cinéma, partie inhérente de la création d’un centre-ville qui accueille depuis peu ses nouveaux habitants», estime Philippe Rio.
Pour lui, c’est «un nouveau coup porté contre le développement de notre ville où nous tâchons de réparer une injustice notoire : celle de l’urbanisation galopante des années 60 décidée par l’Etat et faisant de notre ville-dortoir, une ville sans centre-ville».
Le maire de Grigny demande à Macron de prendre des mesures
«D’autant que ce cinéma de proximité est conçu comme un cinéma de la cité éducative qui aura une dimension d’éducation à l’image grâce au lien renforcé avec les écoles et les collèges de la ville qui sont prêts à y emmener les élèves», souligne Philippe Rio dans son courrier.
Il ajoute : «Malgré ce contrecoup, nous restons plus que jamais déterminés à faire vivre dans nos villes, le droit à la culture». Le maire de Grigny demande ainsi à Emmanuel Macron «de bien vouloir prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser cette discrimination territoriale et cette ségrégation culturelle».
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