Hauts-de-Seine : 383 malades après une intoxication alimentaire dans une école

Une intoxication alimentaire a touché plusieurs élèves et professeurs d’une école dans les Hauts-de-Seine. En tout, 383 sont tombés malades. L’origine de l’intoxication n’est pas encore connue.

Ils sont 383 à avoir déclaré des symptômes. Une intoxication alimentaire a en effet touché plusieurs élèves et professeurs du groupe scolaire Sophie Barat de Châtenay-Malabry. La préfecture des Hauts-de-Seine l’a annoncé dans un communiqué de presse ce vendredi 20 mai 2022.

«De nombreux élèves du groupe scolaire Sophie Barat de Châtenay-Malabry ont déclaré des symptômes digestifs, laissant penser, par leur nature et par le nombre d’élèves touchés, à une intoxication alimentaire collective», détaille la préfecture dans son communiqué.

Plus de 360 élèves de cette école des Hauts-de-Seine sont tombés malades

Le lendemain, 363 élèves et 20 professeurs et encadrants étaient malades au total. Ces derniers présentaient tous des symptômes digestifs. Ils étaient notamment atteints de nausées, douleurs abdominales, vomissements et diarrhée. «Ils ont tous été pris en charge», assure la préfecture.

Trois élèves ont d’ailleurs été «ponctuellement hospitalisés». «Un seul enfant reste à ce jour en observation, pour un problème non lié à cet épisode», précisent les services de l’Etat dans les Hauts-de-Seine. Ils assurent se mobiliser pour identifier l’origine de cette intoxication alimentaire collective.

Analyses en cours pour connaître la cause de cette intoxication alimentaire

Sa cause n’est effectivement pas encore connue. La préfecture du département des Hauts-de-Seine a ainsi fait intervenir l’Agence Régionale de Santé (ARS) et la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) pour les volets de santé humaine et de sécurité sanitaire des aliments.

«Des analyses sont en cours par les services de la DDPP, en lien avec le prestataire de la cantine et le responsable de l’établissement, pour déterminer l’origine de l’intoxication», indique la préfecture. Les services de restauration collective sont à l’arrêt depuis vendredi. Ils le seront «jusqu’à nouvel ordre».