JO 2024 : le chantier du futur stade Yves-du-Manoir avance à Colombes

Le stade départemental Yves-du-Manoir à Colombes bénéficie d’une vaste rénovation en vue des JO de Paris 2024. Il va accueillir les épreuves de hockey sur gazon.

Sa première pierre vient d’être posée. Le stade départemental Yves-du-Manoir à Colombes fait peau neuve en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Il accueillera effectivement les épreuves de hockey sur gazon pendant la compétition. Ce ne sera pas une première.

Le stade était en effet le principal site des Jeux Olympiques de 1924. 100 ans après, il va donc vivre ses deuxièmes JO. Mais avant, le futur stade olympique va profiter d’une vaste rénovation. «Les travaux permettront d’offrir un lieu d’excellence pour la pratique sportive», estime Georges Siffredi, le président du département.

La rénovation du stade Yves-du-Manoir à Colombes

Le chantier a d’ores et déjà commencé. Il s’achèvera au plus tard fin décembre 2023. Le stade disposera alors de deux terrains synthétiques éclairés pour le hockey sur gazon et d’une tribune attenante de 1000 places. Il comportera également quatre terrains de football, trois terrains de rugby, un nouvel anneau d’athlétisme de 200 mètres et un terrain olympique refait.

La tribune de ce dernier sera d’ailleurs remise aux normes. L’équipement sportif aura aussi deux bâtiments neufs. Ils accueilleront notamment des vestiaires, des bureaux, des locaux administratifs et une salle de musculation.

Quel avenir pour le stade après les JO de Paris 2024 ?

Après 2024, le stade servira de lieu d’entraînement multisport pour les habitants de Colombes. «Au-delà des Jeux, le site, rénové et modernisé, abritera la Fédération Française de Hockey et profitera également aux habitants, aux scolaires et universitaires, aux clubs et au monde associatif qui bénéficieront, grâce à ces aménagements, d’une offre sportive complète», souligne Tony Estanguet, le président de Paris 2024.

Ce projet de modernisation représente un coût global de 94,2 millions d’euros, dont 80 millions pris en charge par le département des Hauts-de-Seine et 13,6 millions par la SOLIDEO.