Île-de-France : la pollution de l’air diminue, mais insuffisamment
La pollution de l’air est en baisse dans la région Île-de-France. Mais elle ne diminue pas assez pour Airparif.
C’est une bonne nouvelle. Airparif, association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France, vient de publier son bilan pour l’année 2021. Selon ce dernier, la pollution de l’air a diminué dans la région.
«La qualité de l’air continue d’être améliorée en Île-de-France, dans la poursuite des tendances observées ces dernières années», souligne Airparif. En effet, les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) et en particules (PM10 et PM2,5) sont en baisse par rapport à celles de 2019.
Diminution des émissions en Île-de-France en 2021
«2021 s’inscrit dans la baisse tendancielle des émissions du secteur résidentiel et du trafic routier couplée à des conditions météorologiques dispersives avec des températures globalement clémentes en période hivernale, qui ont limité les émissions du chauffage résidentiel», précise l’association.
Les niveaux en NO2, PM10 et PM2,5 ont toutefois augmenté comparé à 2020. Mais cette année était «très particulière du fait des mesures de restrictions sanitaires et de confinement prises contre la pandémie», rappelle Airparif. Les confinements, couvre-feux et le télétravail ont effectivement réduit les déplacements.
Un dépassement des valeurs limites réglementaires
De leur côté, les concentrations d’ozone sont en légère baisse par rapport à 2019 et 2020. «Une situation inhabituelle essentiellement liée à des conditions météorologiques peu favorables à la formation d’ozone, dans un contexte d’une augmentation tendancielle de la concentration de ce polluant depuis plusieurs années», souligne l’association.
Malgré tout, Airparif constate toujours un dépassement des valeurs limites réglementaires pour le dioxyde d’azote le long des axes routiers majeurs. C’est notamment le cas du périphérique et de l’autoroute A1.
Une baisse du nombre d’épisodes de pollution de l’air
«60 000 Franciliens sont toujours exposés à des concentrations dépassant la valeur limite réglementaire française et européenne pour le dioxyde d’azote», indique Airparif. Ils étaient 500 000 en 2019. Par ailleurs, moins d’un millier d’habitants sont touchés par un dépassement de la valeur limite pour les particules PM10.
En ce qui concerne les épisodes de pollution, leur nombre est en baisse. L’association enregistre dix dépassements du seuil d’information pour les particules PM10 en 2021 et un seul pour l’ozone. Il n’y avait pas eu aussi peu de jours d’épisodes de pollution depuis dix ans.
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