Contaminations et variant Omicron, le point Covid en Île-de-France
Avec un taux de contamination qui a grimpé de 30 % en 15 jours, l’apparition du variant Omicron donne un second souffle à la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19 en Île-de-France.
Plus contagieux que le variant Delta, majoritaire jusqu’à présent en France, l’apparition du variant Omicron du virus de la Covid-19 provoque une accélération significative des contaminations. En effet, selon les chiffres du ministères de la santé, le taux d’incidence a fait un bond de 30 % en 7 jours et s’établit, ce mercredi 22 décembre, à 658 nouveaux cas par semaine pour 100 000 habitants en Île de France. À Paris, où le variant Omicron est en passe de devenir majoritaire, le taux d’incidence atteint même les 962 cas hebdomadaires pour 100 000 habitants. Des taux plus élevés que la moyenne nationale (545 cas).
Une progression moins forte dans les hôpitaux
En revanche, le nombre d’hospitalisations augmente moins fortement. La hausse relevée étant, pour le moment, limitée à 11,5 % dans l’ensemble des services. Les admissions en réanimation et dans les services de soins intensifs restent stable avec 48 nouvelles entrées quotidiennes dans la région. Néanmoins, le taux d’occupation des lits d’hôpitaux continue de progresser (+ 9 % en 7 jours) pour s’établir à 52 %. Ce qui veut dire qu’un lit sur deux des unités de réanimation, de soins intensifs ou de surveillance continue (selon les capacités habituelles hors épidémie) est occupé par des patients atteints par des formes graves du coronavirus. Pour éviter la saturation de leurs services, les centres hospitaliers franciliens ont activé le plan blanc le 9 décembre dernier. Ces données relatives à la situation hospitalières sont toutefois à relativiser du fait d’un décalage d’une quinzaine de jours entre l’évolution des courbes de contaminations et celles de des hospitalisations. Au plan national, le taux d’occupation des lits est estimé à 61 %.
Le variant Omicron s’impose en Île-de-France
Alors qu’il y a deux semaines le variant Delta représentait 97 % des cas détectés, la part de contaminations causée par cette forme du virus de la Covid-19 a brusquement chuté pour ne représenter, aujourd’hui, que 72,6 % des cas. Si l’on écarte 1,7 % des contaminations liées au précédents variants résiduels (Beta, Gamma, etc.), il est possible de déduire que le variant Omicron, détecté pour la première fois au début du mois de décembre, représente déjà près de 25 % des cas en Île-de-France. La région francilienne est donc la région la plus touchée par cette mutation particulièrement contagieuse qui ne représente que 10 % des contaminations dans le reste du pays. « Le variant Omicron sera majoritaire en France entre Noël et le Nouvel an », a estimé Olivier Véran, le ministre de la Santé.
Le taux d’incidence département par département
Après Paris, épicentre de la diffusion du variant Omicron, les Hauts-de-Seine (712) et le Val-de-Marne (653) sont les départements présentant les tau d’incidence les plus importants. L’Essonne est le département le moins touché (524), suivie de la Seine-Saint-Denis (538), les Yvelines (554), la Seine-et-Marne (579) et le Val d’Oise (585).
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