La préfecture de police indique avoir obtenu « des résultats probants » dans la lutte contre la délinquance à Paris cette année. Les détails.
La préfecture de police a dévoilé son bilan sur l’évolution de la délinquance à Paris au cours du troisième trimestre de cette année. Elle assure avoir obtenu « des résultats probants dans plusieurs domaines, dont notamment la lutte contre la drogue et les rodéos urbains ».
Ainsi, 143 points de deal ont été démantelés en un an. Leur nombre est effectivement passé de 513 au troisième trimestre 2021 à 370 à la même période cette année dans l’agglomération parisienne. À Paris, il a baissé de 66 à 54. Quant au nombre de trafiquants mis en cause, il a augmenté de 18% dans l’agglomération.
En revanche, la préfecture de police note une hausse du nombre de rodéos motorisés. Ces faits sont passés de 28 au troisième trimestre 2021 à 67 au cours de la même période cette année, soit une augmentation de 139% en un an.
« Cette hausse sur le troisième trimestre 2022 s’explique notamment par les 12 340 opérations anti-rodéos réalisées depuis août sur l’ensemble de l’agglomération parisienne, qui ont permis la saisine de 96 engins, le placement en garde à vue de 277 individus et la verbalisation de 9 128 individus », précise la préfecture de police dans un communiqué de presse.
En ce qui concerne les atteintes aux biens et aux personnes, la préfecture constate une amélioration avec une baisse de 27 % des vols avec violence, de 21 % des violences aux personnes dans les transports en commun et de 13 % des vols de véhicules au troisième trimestre cette année.
Toutefois, les cambriolages sont en hausse de 6% en 2022. « Une hausse qui s’explique par la fin de la crise sanitaire et la baisse du télétravail, qui empêchait bon nombre de cambriolages en journée », indique la préfecture. Les atteintes aux biens ont également augmenté. Elles sont passées de 45 288 à 45 438.
De leur côté, les atteintes volontaires à l’intégrité physique baissent légèrement. 11 309 faits ont effectivement été constatés au cours du troisième trimestre 2022, contre 11 324 à la même période l’année dernière. Les atteintes crapuleuses contre les personnes sont aussi en diminution cette année par rapport à 2021. Elles ont baissé de 20%.
C’est l’inverse pour les atteintes non crapuleuses « difficiles à prévenir pour les policiers ». Celles-ci sont en augmentation de 18% au troisième trimestre 2022 comparé à l’année dernière. Il y a eu en effet 4 120 faits constatés en 2021 contre 3 300 cette année.
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