Grève des agents de la BnF à Paris : perturbations de services à prévoir

Les agents de la BnF à Paris sont en grève ce mardi 10 mai 2022. Plusieurs perturbations des services au public ont lieu.

Un mouvement social est en cours à la Bibliothèque nationale de France. L’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD a effectivement lancé un appel à la grève ce mardi 10 mai 2022. Des perturbations des services au public sont ainsi à prévoir sur les sites de la Bibliothèque nationale de France à Paris.

En raison d’un mouvement social, des perturbations des services au public ont lieu sur les sites de la BnF ce mardi 10 mai 2022. Pour retrouver les informations à jour : https://t.co/zKwxKJHfvp

— Bibliothèque BnF (@laBnF) May 10, 2022

Les salles A, E, F et I ouvrent en effet seulement de 14 h à 18 h. Les autres sont fermées. La communication de document est par ailleurs perturbée en Bibliothèque de recherche sur le site François-Mitterrand.

Pourquoi les agents de la BnF à Paris sont-ils en grève ?

La mobilisation des personnels dure depuis plusieurs mois maintenant. Ils dénoncent notamment la baisse des effectifs à Tolbiac, l’absence de primes de fin d’année pour une partie des contractuels et la fin des CDI pour les “vacataires”.

Ils craignent également une hausse de la charge de travail avec la réouverture du site Richelieu. Après plus de dix ans de travaux, il sera effectivement de nouveau accessible à partir du mois de septembre. Longtemps réservé aux chercheurs, le lieu va ouvrir ses portes à tous.

Les syndicats demandent davantage de moyens financiers

Les agents de la BnF déplorent aussi la mise en place d’un nouveau système de communication des documents. Ces derniers ne seraient plus accessibles aux lecteurs le matin. «Cette réorganisation ne fera que concentrer la charge de travail et les cadences sur des périodes toujours plus courtes», estiment les syndicats.

Ils demandent ainsi «des créations de postes et des moyens financiers», «le maintien de la communication directe des documents aux lecteurs» et refusent «le retour des contrats ultra-précaires à la BnF».