Orque dans la Seine : le Muséum à Paris récupère son squelette
Le squelette de l’orque retrouvé mort dans la Seine va intégrer les collections du Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Les détails.
Le squelette de l’orque retrouvé en train de dériver dans la Seine va rejoindre les collections du Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Pour rappel, cette femelle avait été aperçue pour la première fois le 16 mai au niveau de l’estuaire de la Seine en Normandie.
Elle avait ensuite dérivé pendant plusieurs jours dans le fleuve. Son état de santé était préoccupant. La préfecture de Normandie et de la Seine-Maritime avait organisé une opération de guidage de l’orque vers la mer. Sans succès. Elle avait alors décidé de l’euthanasier.
La femelle orque retrouvée morte dans la Seine à la fin du mois de mai
L’orque avait finalement été retrouvé mort le 30 mai. Une autopsie avait été effectuée dès le lendemain sur le corps de l’animal. «Il ressort des premiers prélèvements que l’animal décédé était maigre, affaibli, et qu’il ne s’était pas nourri depuis plusieurs semaines avant de venir dans la Seine», indique la préfecture.
Communiqué – Orque 🐳 dans la Seine – Face aux inexactitudes le déroulé des faits⤵️ pic.twitter.com/Y9JV4wCR2y
— Préfet de Normandie et de la Seine-Maritime (@Prefet76) June 1, 2022
Les services de l’Etat ajoutent dans leur communiqué : «Cela suggère la présence d’une pathologie préexistante, à son entrée dans la Seine». Des spécialistes du Muséum national d’Histoire naturelle ont pu récupérer le squelette de l’animal.
C’est une opportunité de collecte «essentielle» pour le Muséum à Paris
Il «va être dégraissé, nettoyé, inventorié et enfin conditionné, pour intégrer la collection des mammifères marins». Le squelette entrera ensuite officiellement au muséum. L’établissement détient d’ailleurs l’une des trois plus grandes collections naturalistes au monde.
Il souligne : «Cette opportunité de collecte est essentielle pour l’enrichissement des collections scientifiques nécessaires aux activités de recherche, d’enseignement et de diffusion des connaissances». C’est en effet le «premier squelette complet de l’espèce Orcinus orca».
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