Paris : la Cité internationale veut accueillir jusqu’à 500 étudiants ukrainiens

La Cité internationale universitaire de Paris compte accueillir jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires ukrainiens. Elle a ainsi imaginé une maison virtuelle de l’Ukraine.

Elle est «solidaire du peuple ukrainien». La Cité internationale universitaire de Paris compte accueillir jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre dès la rentrée 2022. Mais il n’existe pas de maison de l’Ukraine sur son campus de 6 800 logements.

La Cité internationale a ainsi imaginé un projet de maison virtuelle avec l’architecte Jean-Michel Wilmotte. L’objectif : «pallier symboliquement cette absence». En effet, les étudiants, chercheurs et universitaires ukrainiens bénéficieront d’un logement dans l’une des maisons du campus. Il y en a 43 en tout.

La Cité internationale à Paris veut aussi les accompagner

Premier site d’accueil des étudiants et chercheurs internationaux à Paris, la Cité internationale souhaite ainsi leur offrir les meilleures conditions d’accueil. La fondation les accompagnera donc également dans leurs démarches.

«Ils pourront bénéficier gratuitement de toute notre offre d’accompagnement : soutien financier, social, psychologique, médical et linguistique. Ils pourront également s’épanouir avec l’offre culturelle et artistique proposée sur le campus», précise la Cité internationale. Elle aidera aussi les étudiants ukrainiens logés ailleurs en Île-de-France.

Collecte de fonds pour accueillir ces étudiants ukrainiens

Avec cette maison virtuelle, la Cité internationale veut par ailleurs «préserver la jeunesse et la communauté universitaire ukrainienne». «Nous accompagnerons leur réussite dans une perspective de moyen terme», souligne la fondation.

Pour mettre sur pied ce projet, elle a lancé un appel aux dons, mais aussi une vente en NFT et aux enchères. La Cité internationale indique : «Les fonds recueillis permettront de loger et d’accompagner les étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre ainsi que de constituer un fonds d’aide d’urgence».