Paris La Défense bloque le projet des tours jumelles Hermitage Plaza
Le projet de tours jumelles “Hermitage Plaza” dans le quartier de La Défense, dans le Grand Paris, porté par la société russe Hermitage SAS, essuie un nouveau revers et pourrait ne pas voir le jour. En effet, en dernière minute, le conseil d’administration de Paris La Défense n’a pas approuvé le projet de promesse de vente des terrains au promoteur.
Les deux tours jumelles de haut du projet “Hermitage Plaza” qui devaient s’élever à Courbevoie dans le quartier d’affaire de La Défense du Grand Paris (Hauts-de-Seine) pourraient finalement ne jamais voir le jour. En effet, lors d’une assemblée qui s’est tenue le 28 décembre dernier, le conseil d’administration de Paris La Défense à décidé de ne pas approuver le projet de promesse de vente du terrain au promoteur russe Hermitage Immobilier à l’origine de ce projet.
Les deux bâtiments de 320 mètres (pour environ 85 étages) prévus dans le cadre du projet baptisé “Hermitage Plaza” auraient été les plus hautes tours de la capitale et de toute l’Europe Occidentale, à l’exception de la Tour Eiffel (324 mètres). Le coût du chantier était estimé entre 2,5 et 3 milliards d’euros pour une livraison envisagée, après de nombreuses révisions des délais, en 2027.
Un refus motivé par l’absence de garanties financières
Marqué par de nombreuses batailles juridiques, le projet de tours jumelles essuie un nouveau revers. Malgré une procédure de médiation qui avait aboutit, le 23 mars 2020 à la signature d’un protocole transactionnel entre Paris La Défense et la société Hermitage SAS, le conseil d’administration de Parsi La Défense a finalement décidé de ne pas céder son terrain au groupe russe. Une décision prise à l’unanimité justifiée par « l’absence de garanties financières et techniques fournies par le porteur du projet ».
Le promoteur s’obstine et menace de recours
Malgré ce nouveau revers, le groupe Hermitage a annoncé maintenir son projet et envisager des recours contre le Grand Paris. Réfutant les arguments évoqués par le conseil d’administration, la société russe menace notamment de mettre en demeure l’établissement public pour une “exécution forcée” et de demander le versement d’un milliard d’euros de dommages et intérêt pour “rupture abusive et déloyauté”. En effet, le promoteur rappelle qu’il a “travaillé pendant 13 ans et investi 350 millions d’Euros pour un projet emblématique”.
« Ce revirement surprenant, sans aucune justification et au mépris de tous les engagements antérieurs ne peut rester en l’état. La société Hermitage n’envisage aucun autre scénario que la réalisation de ce projet, et met en demeure l’établissement public Paris La Défense de signer cette promesse de vente », assure le groupe dans son communiqué de presse.
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