Une zone à trafic limité doit être mise en place à Paris début 2024. Mais le préfet de police a émis des réserves sur le projet.
Elle doit voir le jour au plus tard début 2024. Une zone à trafic limité sera mise en place à Paris juste avant les JO. La ville l’a annoncé ce jeudi 17 février 2022. Cette zone apaisée vise à diminuer le flux de véhicules dans le centre-ville. Le trafic de transit sera ainsi interdit.
«C’est-à-dire tous les gens qui utilisent leur voiture pour traverser le centre de Paris sans s’y arrêter», précise Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la maire sur les réseaux sociaux. Cette zone à trafic limité va concerner l’arrondissement Paris Centre et la partie des 5e, 6e, et 7e arrondissements au nord du Boulevard St Germain.
Pour aller en voiture dans ce secteur, il faudra donc avoir une bonne raison. «Celles et ceux qui habitent, travaillent, vont au cinéma, dans les magasins, ou chez le médecin pourront se rendre dans le cœur de Paris en voiture. La circulation des véhicules de secours et d’urgence, l’autopartage, taxis et transports en commun est maintenue», détaille Emmanuel Grégoire.
Les VTC vont également bénéficier d’une dérogation. Ils «auront le droit de venir chercher ou déposer leurs clients. En contrepartie, nous attendons d’eux des engagements forts sur le verdissement de leur flotte et des avancées sur les questions sociales», demande le premier adjoint à la maire.
Cette zone apaisée sera contrôlée. «Avec la police municipale, nous mettrons en œuvre des contrôles aléatoires en sortie de ce secteur. Et ensuite des contrôles automatisés», annonce Emmanuel Grégoire. Ils seront dans un premier temps pédagogiques. La ville de Paris compte travailler avec le préfet de police dans la mise en œuvre de cette zone apaisée.
La police de la circulation est effectivement une compétence partagée entre la mairie et la préfecture. Mais Didier Lallement «ne valide pas en l’état le projet de zone à trafic limité dans le centre de Paris». Il a en effet exprimé de «fortes réserves sur le projet tel qu’envisagé» dans un communiqué.
Selon le préfet, «les caractéristiques actuelles du projet risquent de créer des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone». Cette dernière «pourrait par ailleurs avoir un impact négatif pour l’activité économique de la capitale», estime Didier Lallement.
Emmanuel Grégoire n’est pas de cet avis. Le premier adjoint à la maire assure : «Cette zone peut être un élément d’attractivité et de relance du commerce sur ce secteur. À chaque fois que ce type de dispositif a été déployé, à Nantes et Grenoble, ou Rome, l’attractivité économique des zones s’est toujours améliorée».
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