Le préfet de police a présenté le dispositif déployé pour faire respecter l’interdiction de manifestation des “convois de la liberté” à Paris. En tout, 7200 membres des forces de l’ordre vont être mobilisés.
Ils devraient bientôt arriver. Les “convois de la liberté” se sont donnés rendez-vous à Paris ce vendredi 11 février 2022. Ces opposants aux restrictions sanitaires sont partis de différentes communes pour rejoindre la capitale. Ils veulent ainsi se faire entendre.
«Des groupes de participants se sont mis en place dans plusieurs villes de province dans le but de rallier Paris et d’y effectuer des actions de blocage», indique le préfet de police. Face à cela, il a décidé d’interdire toutes les manifestations des “convois de la liberté” jusqu’au lundi 14. Le préfet craint en effet des «troubles à l’ordre public». Il avait d’ailleurs annoncé la mise en place d’un «dispositif spécifique» pour faire respecter l’interdiction.
La préfecture vient d’en donner les détails dans un communiqué. «Un dispositif de sécurisation, d’ordre public, de contrôle et de verbalisation conséquent sera déployé en plusieurs points de la capitale», annonce le préfet. Pour décourager les “convois de la liberté”, il compte effectivement employer les grands moyens. Près de 7200 policiers et gendarmes vont ainsi être mobilisés sur trois jours.
«Quatre groupements d’unités seront déployés dans Paris, chacun composé de policiers de la préfecture de police, d’engins d’enlèvement et d’unités de force qui seront en capacité d’intervenir afin de garantir l’ordre public, verbaliser les contrevenants, débloquer les éventuels obstacles à la circulation et interpeller leurs auteurs», précise la préfecture.
Des «engins spéciaux» pourraient notamment être utilisés comme des tracteurs anti-barricades, des lanceurs d’eau ou des camions avec bras hydraulique. Des BRAV-M sont également prêts à être mobilisés «sur tout point où des actions de blocage seraient observées». Enfin, plusieurs contrôles sont prévus au niveau des péages et principaux axes routiers de la région.
«Le préfet de police rappelle que cette manifestation est interdite et que les manifestants se mettent hors la loi s’ils persistent à vouloir rallier Paris», souligne-t-il. L’organisateur d’une manifestation interdite peut en effet recevoir une peine de 6 mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende. Les participants s’exposent pour leur part à une contravention de quatrième classe.
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