Plusieurs activistes bloquent l’assemblée générale de TotalEnergies à Paris

Des activistes ont bloqué l’assemblée générale de TotalEnergies à Paris ce mercredi 25 mai 2022. Ils exigent notamment son retrait de Russie.

«Pas de retrait, pas d’AG». Environ 250 activistes se sont donnés rendez-vous devant la salle Pleyel dans le 8e arrondissement de Paris vers 8h ce mercredi 25 mai 2022. Leur objectif : bloquer l’assemblée générale de TotalEnergies. La compagnie pétrolière française a ainsi dû l’annuler en présentiel.

«Ce matin plusieurs ONGs empêchent la tenue de notre assemblée générale en bloquant les accès de la salle. Il ne sera malheureusement pas possible pour nos actionnaires de nous rejoindre, les accès étant maintenant totalement bloqués», a annoncé TotalEnergies sur Twitter.

L’assemblée générale de TotalEnergies retransmise en ligne

Une victoire pour ces activistes d’Action Non-Violente COP21, d’Alternatiba Paris, des Amis de la Terre France et Greenpeace France. «Grâce à la détermination des militants du mouvement climat, TotalEnergies annule son AG en présentiel et la reporte en ligne !», se réjouissent-ils.

Les activistes ajoutent : «Ses actionnaires n’assisteront pas à la grand-messe d’un des plus gros pollueurs du monde». Il est en effet possible d’accéder à l’assemblée générale sur internet. «Nous vous rappelons que vous pouvez suivre le déroulé de notre AG en direct sur notre site web», précise la compagnie pétrolière.

Les activistes exigent le retrait de TotalEnergies de Russie

Si les militants ont bloqué l’AG de TotalEnergies, c’est notamment pour exiger l’arrêt de tout nouveau projet d’énergie fossile. «Les scientifiques du GIEC et de l’Agence Internationale de l’Énergie sont clairs : il faut stopper l’exploitation des énergies fossiles pour rester sous les +1.5°.

C’est 93 % des activités de Total !», dénoncent les activistes. Ils demandent aussi le retrait de la compagnie pétrolière de Russie : «TotalEnergies n’a pas cessé ses activités en Russie, elle y est la dernière major pétrolière européenne : elle finance donc la guerre de Poutine en Ukraine».