Hidalgo contre l’accord entre LFI et PS mais ne «souhaite pas l’empêcher»
Anne Hidalgo a donné son avis sur l’accord entre LFI et le PS pour les élections législatives de juin 2022.
Elle n’est pas d’accord. Anne Hidalgo s’est exprimée sur l’accord entre La France Insoumise et le PS pour les élections législatives de juin 2022. Le conseil national du Parti Socialiste l’a approuvé à majorité hier. Mais l’ancienne candidate PS à la présidentielle a critiqué cette coalition.
Ma déclaration sur l'accord à gauche pour les élections législatives de juin 2022.#Nupes pic.twitter.com/jsVpo3IGRe
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) May 5, 2022
«Aujourd’hui, l’accord proposé par la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon ne porte pas les garanties nécessaires sur des sujets aussi essentiels que l’OTAN, l’Europe de la défense, la laïcité et les valeurs universelles», estime Anne Hidalgo dans une publication sur les réseaux sociaux ce jeudi 5 mai 2022.
Un accord qui «ne se fait pas dans le respect des personnes»
Pour la maire de Paris, «cet accord ne se fait pas dans le respect des personnes, ni dans le respect des élus implantés dans les territoires». Anne Hidalgo cite notamment le cas de Lamia El Aaraje. La députée PS de la circonscription du 20e arrondissement de Paris a dû se retirer au profit de la candidate insoumise Danielle Simonnet.
«Je n’accepte pas cette injustice qui doit être réparée. Lamia El Aaraje incarne cette nouvelle génération d’élus si engagés pour faire entendre à gauche la voix de notre jeunesse et des habitants des quartiers populaires. Je serai à ses côtés», assure Anne Hidalgo.
Anne Hidalgo ne veut pas empêcher cet accord entre LFI et PS
Pour autant, la membre du PS «ne souhaite pas empêcher un accord électoral qui vise à combattre la régression écologique et sociale». «Il nous faut répondre à l’urgence démocratique, sociale et écologique», appuie en effet Anne Hidalgo.
La maire de Paris ajoute : «Plus il y aura de députés de gauche, plus les Français seront défendus, plus leur voix sera entendue». Mais pour l’ancienne candidate PS à la présidentielle, «une reconstruction de la gauche s’impose». Anne Hidalgo souligne d’ailleurs dans sa lettre : «Loin des vieilles méthodes des appareils politiques et des tentations populistes».
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