Île-de-France. Budget serré et offre de transport “allégée” en 2022
Ce mercredi 8 décembre, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France a présenté le projet de budget pour l’année 2022. Un exercice qui s’annonce sous le signe de l’austérité et la maîtrise des dépenses, notamment en matière de transport.
Déjà durement frappés par la crise sanitaire, les transport en commun franciliens vont devoir composer avec un budget 2022 particulièrement serré. Pourtant présenté comme « un budget de relance forte dans un contexte toujours marqué par la crise », le projet de budget 2022 pour la région présenté, ce mercredi 8 décembre, par Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, présente un visage d’austérité. Au moins en ce qui concerne l’enveloppe allouée à Île-de-France Mobilités, l’entité qui gère les transports publics franciliens.
Une « année de combat » pour les transports en commun
En effet, sur l’exercice 2022, la région devrait financer IDFM à hauteur de 1,9 milliards d’euros sur le plan du fonctionnement et prévoit d’allouer 1,1 milliards d’euros aux dépenses d’investissement. Un effort « colossal pour espérer tenir nos engagements », se félicite Valérie Pécresse qui anticipe une « année de combat pour que l’Île-de-France puisse conserver sa dynamique de régénération des transports en commun ». Pour rappel, IDFM a tout de même obtenu une rallonge de 800 millions d’euros pour faire face au manque à gagner lié à la crise sanitaire ainsi qu’à un déficit de 1,2 milliards d’euros.
5 à 10 % de bus, métro et trains en moins
Une situation financièrement difficile qui oblige, d’une part, la région à recourir à un emprunt de 2,8 milliards d’euros (45 % de plus qu’en 2021) et, d’autre part, à maintenir une ”offre allégée” de services. En effet, depuis les confinements successifs et le recours massif au télétravail, IDFM a supprimé 5 à 10 % de ses trains, bus et métros. L’organisme en charge des transports en commun franciliens devrait donc maintenir ces cadences dégradées encore plusieurs mois en 2022 afin de compenser, au moins partiellement, les pertes liées à la crise.
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