Seine-et-Marne : le chemin des roses fermé pour travaux à Brie-Comte-Robert
Le chemin des roses, qui passe par sept communes seine-et-marnaises, va être en travaux du 10 au 28 janvier, sur la portion du centre-ville de Brie-Comte-Robert.
Nouvelle mise en beauté du Chemin des Roses dans la Seine-et-Marne. Pour la sécurité des usagers, des travaux de coupe de la végétation vont être effectués sur la portion du chemin qui traverse le centre-ville de Brie-Comte-Robert. Ainsi, l’accès sera interdit au public entre la rue de Verdun et le chemin de Villemenon du 10 au 28 janvier. Sur cette partie, « la haie du côté pavillons sera supprimée tandis que celle du côté de la zone industrielle sera rabattue et dégagée le long des clôtures » explique la commune. Cependant, « les autres tronçons de cet espace naturel, vers Servon et Grisy-Suisnes, restent ouverts à la circulation des vélos et des piétons » précise le Département.
De la voie ferrée à l’espace naturel
Le Chemin des Roses, long de 17 kilomètres, sillonne la Seine-et-Marne, de la commune de Servon à celle de Yèbles, en passant par Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes, Coubert, Soignolles-en-Brie, et Solers. Aujourd’hui classé comme Espace Naturel Sensible (ENS) (espace dont le caractère naturel est menacé pour diverses raisons), ce chemin de promenade est chargé d’Histoire.
Le Chemin des Roses, anciennement nommé le Chemin vert, n’est autre qu’un ancien chemin de fer qui reliait Paris-Bastille à la gare de Verneuil-l’Étang, créé entre 1852 et 1892 pour des besoins militaires. Dans les années 1990, des travaux d’aménagements sont entrepris pour faire de la ligne ferroviaire un espace de promenade à destination des piétons, mais également des vélos, ou encore des cavaliers.
D’ailleurs, l’appellation de “Chemin de Roses” n’a pas été choisie au hasard. Elle fait référence à la culture du rosier, une activité traditionnelle de la région à la fin du XIXème siècle, particulièrement dans les communes de Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes, Coubert, Servon et Yèbles. Chaque année, des dizaines de tonnes de roses produites dans ces villages étaient ensuite acheminées vers la capitale, par cette ancienne ligne ferroviaire.
Charlotte Benatti
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