Les maires d’Aubervilliers et de Pantin demandent un renforcement des effectifs de police nationale jusqu’au départ des usagers du crack. Ils constatent une hausse des vols et agressions depuis l’installation du camp.
Des consommateurs de crack se trouvent dans le 19e arrondissement depuis plusieurs mois maintenant. «Par arrêté du 24 septembre 2021, il y a donc exactement six mois, des centaines d’usagers du crack ont été déplacés sur le square de la Villette», rappellent la maire d’Aubervilliers et le maire de Pantin.
Karine Franclet et Bertrand Kern poursuivent : «Ces personnes, malades de leurs addictions, errent dans les rues adjacentes soit en quête d’un lieu (voiture, cave, cage d’escalier, square…) pour dormir, soit à la recherche d’argent ou de biens afin d’acheter leur dose». Depuis leur installation, les élus constatent une augmentation de la délinquance.
«Cela a eu pour conséquence directe une hausse des vols dans les commerces, une baisse de leur chiffre d’affaires et, beaucoup plus grave, des agressions verbales et physiques sur des riverains de nos trois villes», dénoncent les maires.
Ils ajoutent : «En témoigne par exemple, samedi 12 mars, l’agression du directeur adjoint de la pharmacie centrale de la Villette qui a pris un coup de cutter dans l’épaule. Cette situation perdure et empire depuis six mois désormais». Les élus ont alors décidé de solliciter le préfet de police de Paris.
Dans un courrier, les maires d’Aubervilliers et de Pantin demandent en effet à Didier Lallement un renforcement des effectifs de police nationale. «Nous vous sollicitons par la présente lettre afin que les abords du square de la Villette, fassent, en urgence, l’objet d’un renforcement des effectifs policiers afin de garantir la sécurité des riverains et des commerces jusqu’au départ des usagers du crack», soulignent les élus. Pour rappel, ils ont failli être transférés dans le 12e arrondissement.
Le préfet de police comptait déplacer ces consommateurs de crack sur un terrain mis à disposition par la SNCF. Mais la ville de Paris s’était opposée à ce choix. Didier Lallement était ainsi revenu sur sa décision. Les usagers de crack se trouvent donc toujours Porte de la Villette.
Depuis septembre, plusieurs collectifs d’habitants, élus et maires locaux se mobilisent pour leur prise en charge. Une manifestation était d’ailleurs organisée samedi dernier pour marquer les six mois de l’installation du camp.
La nouvelle journée de grève et de manifestations prévue ce mardi 6 juin 2023 va…
Lors du conseil régional d'Île-de-France de ce mercredi 31 mai 2023, Valérie Pécresse a annoncé…
Un incendie touche un entrepôt situé dans la commune d'Aubervilliers ce mardi 30 mai 2023.…
Les usagers du RER et du Transilien impactés par les grèves entre janvier et avril…
Pour ce week-end de la Pentecôte, Bison Futé prévoit une circulation difficile en Île-de-France. Ce…
Trois parachutistes vont être largués au-dessus de Paris dans la soirée de ce mercredi 24…