Lors du meeting du candidat à l’élection présidentielle Eric Zemmour, des militants ont agressé des membres de l’association SOS-Racisme venus faire une action non-violente.
L’action des militants de SOS-Racisme devait être non-violente. Néanmoins, lorsque les membres de l’association anti-racistes se sont levés, arborant des tee-shirts avec le message ”Non au racisme”, plusieurs personnes venues assister au meeting du candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle les ont violemment pris à partie. Une enquête à été ouverte sur des « faits de violence commis à l’intérieur d’un meeting », suite à ces événements qui se sont déroulés ce dimanche 4 décembre dans l’un des hall du parc des expositions de Villepinte.
C’est pendant le discours d’Eric Zemmour qu’une dizaine de militants de l’association SOS-Racisme, qui s’étaient discrètement mêlés à l’assistance, ce sont levés, arborant des tee-shirts dont les lettres permettaient d’écrire le message « non au racisme ». Rapidement, des personnes de l’assistance les ont bousculés. Certains des militants anti-racistes ont été bousculés et parfois frappés au sol, avant d’être exfiltrés par le service d’ordre. Les vidéos diffusées par les réseaux sociaux montrent des militants du candidat d’extrême droite jeter des sièges sur les militants de SOS-Racisme.
« Nous n’imaginions pas que cela pouvait déraper à ce point. On venait évidemment pour titiller des personnes », a ainsi déclaré Dominique Sopo, le président de SOS-racisme au micro de France Info. L’association devrait porter plainte suite à ces événements.
Au cours de ce meeting, plusieurs journalistes, notamment de l’émission quotidien (TMC) et de Médiapart ont également été bousculés et insultés. Eric Zemmour a également été bousculé. Son entourage rapporte qu’il souffrirait d’une foulure au poignet. Une blessure qui lui aurait valu une interruption temporaire de travail (ITT) de neuf jours. Néanmoins, le certificat présenté par l’ancien polémiste n’aurait pas été émis par une unité médico-judiciaire (UMJ) et n’aurait pas de valeur légale dans le cas d’une plainte pénale.
Pour les soutiens d’Eric Zemmour, cette action anti-raciste est perçue comme une « provocation » et le candidat à déclaré ne pas se sentir responsable des violences qui ont émaillé son meeting. « S’il y a eu usage de la force avec excès, je le regrette, mais je trouve qu’avec toutes les provocations que l’on subit, on est vraiment très très calme », a réagi, de son côté, Antoine Diers, le porte-parole du nouveau parti Reconquête.
La semaine dernière, Stéphane Troussel, le président du département de la Seine-Saint-Denis avait lancé une pétition pour que la société qui gère le Parc des expositions de Villepinte refuse d’accueillir le meeting du candidat d’extrême droite.
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