La Courneuve : des tags antisémites découverts sur les murs d’une école
Des tags antisémites ont été découverts sur les murs de l’école Joséphine Baker à La Courneuve. La ville a porté plainte.
Le maire de la ville juge cet acte «intolérable». Des tags antisémites ont été découverts sur les murs de l’école maternelle et primaire Joséphine Baker à La Courneuve ce mercredi 18 mai 2022. Gilles Poux a vivement dénoncé ces graffitis dans une publication sur les réseaux sociaux.
❌LES TAGS SUR LES MURS DE L’ÉCOLE JOSÉPHINE BAKER❌
Je condamne avec la plus grande fermeté ces appels à l'antisémitisme et à la haine raciste, qui n'ont aucune place dans notre ville et encore moins sur les murs de nos écoles.
— Gilles Poux (@Gilles_Poux) May 18, 2022
«Je condamne avec la plus grande fermeté ces appels à l’antisémitisme et à la haine raciste, qui n’ont aucune place dans notre ville et encore moins sur les murs de nos écoles», souligne le maire de la commune de 43 946 habitants.
La ville de la Courneuve porte plainte face à ces tags antisémites
Les messages insultants semblaient d’ailleurs s’adresser aux membres de l’équipe pédagogique de l’école. «La municipalité adresse tout son soutien aux personnels de l’Éducation Nationale mis en cause et salue leur engagement professionnel au service de tous les enfants», souligne Gilles Poux.
❗️La municipalité adresse tout son soutien aux personnels de l'Éducation Nationale mis en cause et salue leur engagement professionnel au service de tous les enfants.
La Collectivité a porté plainte afin que cet acte ne demeure impuni. #intolerable
— Gilles Poux (@Gilles_Poux) May 18, 2022
La commune du département de Seine-Saint-Denis a ainsi décidé de déposer plainte face à ces tags antisémites. «La collectivité a porté plainte afin que cet acte ne demeure pas impuni», indique le maire de La Courneuve dans sa publication.
Les sanctions pour injure publique raciale nationale ou religieuse
Pour rappel, l’injure commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, est punie de six mois d’emprisonnement et de 22 500 euros d’amende.
La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à ces mêmes raisons est par ailleurs passible d’un an d’emprisonnement et/ou de 45 000 euros d’amende.
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