Les Lilas et Bagnolet s’allient pour lutter contre les rixes entre jeunes

Les maires de Bagnolet et des Lilas ont signé une convention pour lutter contre les rixes entre jeunes ce mardi 17 mai 2022.

Ils veulent prévenir les affrontements entre jeunes. Les maires de Bagnolet et des Lilas, Tony Di Martino et Lionel Benharous, ont signé une convention ce mardi 17 mai 2022. Cette dernière fixe les axes de travail et les actions à mener pour favoriser le vivre ensemble entre les jeunes.

🖊️ Les maires de #Bagnolet et des Lilas ont signé ce matin une convention définissant les axes de travail et les actions à mener pour promouvoir, auprès des jeunes, le #VivreEnsemble et mettre en place un soutien en direction des familles concernées par le phénomène de rixes. pic.twitter.com/S14n4yI25T

— Ville de Bagnolet (@BagnoletFR) May 17, 2022

En effet, les deux communes de Seine-Saint-Denis font face à un problème de violence juvénile. La convention vise donc à «combattre les préjugés, lutter contre les rixes entre jeunes et soutenir les familles» de leurs villes.

En quoi consiste cette convention signée entre les Lilas et Bagnolet ?

Pour atteindre ces trois objectifs, les deux municipalités vont tout d’abord promouvoir le vivre-ensemble auprès des adolescents. La convention prévoit également la mise en place d’un projet de soutien en direction des familles concernées par le phénomène de rixes.

«Avec mon collègue Tony Di Martino, signature ce matin de la convention qui va le permettre. Faire tomber les barrières, combattre les préjugés pour lutter contre les rixes entres jeunes : c’est notre conviction !», souligne Lionel Benharous.

Prévention : @VilledesLilas et @BagnoletFR agissent ensemble ! Avec mon collègue @Tony_Di_Martino, signature ce matin de la convention que va le permettre.
Faire tomber les barrières, combattre les préjugés pour lutter contre les rixes entres jeunes : c'est notre conviction ! pic.twitter.com/cVZ3l0w03t

— Lionel Benharous (@LionelBenharous) May 17, 2022

Les Lilas et Bagnolet ne sont pas les seules à faire face aux rixes

Le phénomène de rixes entre jeunes ne touche pas seulement les deux villes. Effectivement, ces affrontements sont aussi nombreux en Essonne. «En 2020, un quart des rixes recensées en France a eu lieu dans ce département», soulignent des élus dans une tribune.

Face à cela, les 176 signataires demandaient au gouvernement «d’assumer ses responsabilités régaliennes» contre les rixes et de «rehausser les effectifs des services publics de l’Etat pour les forces de l’ordre, la justice et l’éducation».