Déjà 4000 contributions à l’enquête publique sur le prolongement de la ligne 1 du métro

Ouverte depuis fin janvier, l’enquête publique sur le projet de prolongement de la ligne 1 du métro de Paris compte déjà de nombreuses contributions.

Les avis ne manquent pas. L’enquête publique sur le projet de prolongement de la ligne 1 du métro de Paris a été lancée il y a une quinzaine de jours. Les contributions sont déjà nombreuses.

D’après Yoann Rispal, 4000 avis ont en effet été déposés dans le cadre de l’enquête publique. «Vers un record régional de participation ! Continuons à exprimer nos avis argumentés !», demande le conseiller municipal de Fontenay-sous-Bois.

«Du jamais vu pour une enquête publique !»

Les réunions publiques attirent par ailleurs les foules. La commune de Fontenay-sous-Bois en accueillait une au gymnase Léo Lagrange ce mardi 15 février 2022. La fréquentation était conséquente.

«Salle pleine avec 400 personnes à l’intérieur et des dizaines à l’extérieur. Du jamais vu pour une enquête publique !», souligne l’Association des Usagers des Transports / FNAUT Île-de-France sur les réseaux sociaux. Si cette enquête publique attire autant, ce n’est pas un hasard.

Le projet de prolongement de la ligne 1 du métro

Pour rappel, la ligne 1 du métro de Paris doit être prolongée à l’est pour «mieux desservir les communes de Vincennes, Montreuil et Fontenay-sous-Bois», indique Île-de-France Mobilités. Elle relie pour le moment La Défense à la station Château de Vincennes.

Trois nouvelles stations devraient ainsi sortir de terre : Les Rigollots, Grands Pêchers et Val de Fontenay. Mais ce projet de prolongement fait débat.

Le futur tracé de la ligne 1 suscite des polémiques

Pour un collectif citoyen, «le tracé retenu et les modalités de construction menacent de mutiler irrémédiablement le bois de Vincennes». La commune de Neuilly-Plaisance dénonce par ailleurs l’installation d’un centre de dépannage des rames sous la zone d’activités de la Fontaine du Vaisseau.

Cela engendrerait la disparition de 50 entreprises et 400 emplois. Plusieurs pétitions ont ainsi été mises en ligne pour contester le tracé. L’une d’elles a recueilli plus de 60 000 signatures.