Environ 300 migrants évacués de bureaux désaffectés à Gentilly
Plusieurs centaines de migrants ont investi des bureaux désaffectés à Gentilly dans la nuit du 3 au 4 septembre 2022. Les forces de l’ordre les ont évacués.
Ils provenaient de « différents squats et camps d’Île-de-France » selon la Ville de Gentilly. Environ 300 migrants ont tenté d’occuper des bureaux désaffectés dans une commune du Val-de-Marne dans la nuit du 3 au 4 septembre 2022. Ces locaux se trouvent à Gentilly.
Ils « se sont introduits, en commettant des dégradations, dans un bâtiment désaffecté gardé par un agent de sécurité qui n’a pu contenir seul les intrus », indique la préfecture dans un communiqué. Une implantation jugée illégale par les services de l’Etat. Ils estiment par ailleurs que le bâtiment n’était « pas adapté pour héberger des personnes au regard de son état ».
Ces locaux désaffectés à Gentilly « pas adaptés »
« Les locaux occupés ne disposent ni d’eau, ni d’électricité, ni d’installation permettant d’y vivre », précise Patricia Tordjman, la maire de Gentilly, dans un communiqué. Les forces de l’ordre sont alors intervenues et ont stoppé les entrées. Les policiers ont ensuite demandé aux personnes présentes de quitter les lieux.
« Ce qu’elles ont refusé », informent les services de l’Etat. Ils poursuivent : « Une centaine, avec des femmes et des enfants, se sont rassemblées dans le hall du bâtiment tandis qu’une quarantaine se sont retranchées sur le toit terrasse du local ».
Les 300 migrants évacués « progressivement »
Des membres de l’association United migrants accompagnaient ces personnes. « Le responsable de l’association a été identifié et interpellé », annonce la préfecture du Val-de-Marne dans son communiqué. Les forces de l’ordre ont évacué « progressivement » les migrants.
« S’agissant des personnes vulnérables (femmes avec enfants en bas âge), des opérations de mise à l’abri sont menées avec la réquisition de trois gymnases par la préfecture du Val-de-Marne à Gentilly, Arcueil et Cachan », concluent les services de l’Etat.
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