Face aux nuisances en lien avec la Foire du Trône, le maire de Charenton-le-Pont souhaite davantage d’effectifs de police. Il a écrit une lettre au préfet de police de Paris.
Difficultés de stationnement, incivilités, débordements… La Foire du Trône n’est pas seulement source de réjouissance à en croire Hervé Gicquel et Michel Herbillon. Face à cela, le maire de Charenton-le-Pont et le député du Val-de-Marne ont écrit une lettre au préfet de police de Paris.
«La Foire du Trône organisée sur la pelouse de Reuilly, à proximité immédiate de la Ville de Charenton-le-Pont, suscite depuis sa reprise le 1er avril 2022 des niveaux de nuisances parfaitement intolérables pour les riverains», affirment-ils.
Les élus détaillent : «La ville de Charenton se trouve confrontée à une congestion totale de la circulation, à des stationnements anarchiques et à des problèmes d’insécurité majeurs les soirs et le week-end. Si ces problèmes sont récurrents à chaque édition, ils prennent cette année une ampleur totalement inédite».
Pour rappel, l’événement n’avait pas eu lieu depuis deux ans à cause de la crise sanitaire. « Charenton-le-Pont ne peut pas être laissée démunie face à une telle anarchie», estiment le maire et le député dans leur lettre au préfet.
Ils demandent ainsi à Didier Lallement de renforcer les effectifs de police nationale. «Nous vous sommes reconnaissants d’avoir décidé de mettre en place des opérations de contrôle de la circulation et du stationnement dans le bois de Vincennes et à Charenton», indiquent les élus.
Le préfet avait notamment mobilisé des effectifs de renfort de la direction territoriale du Val-de-Marne de la DSPAP, ainsi que des effectifs de la DOPC, lors des soirées des 13 et 14 mai «pour lutter contre les débordements liés à cet événement». Mais cela ne suffit pas pour le maire et le député.
«Il est urgent que la préfecture renforce de façon significative et continue, jusqu’au 6 juin, date à laquelle s’achèvera cet événement, les équipes de police nationale sur le terrain pour sécuriser cette manifestation d’envergure régionale à l’intérieur mais aussi à ses abords», appuient-ils.
Hervé Gicquel et Michel Herbillon souhaiteraient également «que la ville de Paris et la préfecture de police s’entendent pour fermer la sortie du boulevard périphérique extérieur au niveau de la Porte de Charenton qui permet l’accès vers l’avenue de Gravelle».
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