L’ex-gendarmerie de Sucy-en-Brie va accueillir des réfugiés ukrainiens
Le département du Val-de-Marne a décidé de mettre à disposition l’ex-gendarmerie de Sucy-en-Brie pour l’accueil de réfugiés ukrainiens.
La guerre en Ukraine a commencé il y a plus de deux mois désormais. L’armée russe a effectivement envahi le pays le 24 février dernier. Plus de cinq millions d’Ukrainiens ont fui depuis le début des attaques de la Russie. Ils sont déjà plusieurs dizaines de milliers à avoir trouvé refuge en France.
La mobilisation continue pour les accueillir dans l’Hexagone, notamment en Île-de-France. Le département du Val-de-Marne a en effet décidé de mettre à disposition l’ex-gendarmerie de Sucy-en-Brie pour l’accueil de réfugiés ukrainiens.
L’ex-gendarmerie de Sucy-en-Brie pourra accueillir plusieurs familles
«La commission permanente a signé une convention avec la ville de Sucy-en-Brie pour la mise à disposition d’un bâtiment», précise la collectivité. Située au 14 rue Jean-Moulin, l’ex-gendarmerie accueillera plusieurs familles ukrainiennes.
#Communiqué Commission permanente du 9 mai 2022
36 rapports étaient à l’ordre du jour, dont :
➡️Mise à disposition de l’ex-gendarmerie de @VilleSucy pour l’accueil de familles de réfugiés ukrainiens
➡️Construction d’une PMI départementale à @Ville_Boissy
🔗https://t.co/DKzOW5HkcX pic.twitter.com/30BjModyKr— Val-de-Marne (@valdemarne_94) May 9, 2022
Elle compte au total huit logements, dont six T3 et deux T4. «Le département autorise l’occupation des lieux à titre gratuit pour une durée de six mois (renouvelable dans la limite de trois fois)», indique-t-il. La ville de Sucy-en-Brie assure la prise en charge et le suivi des familles.
Le département avait déployé des aides pour les réfugiés ukrainiens
Le département du Val-de-Marne avait annoncé plusieurs aides en faveur des Ukrainiens en mars dernier. Il avait effectivement pris en charge l’hébergement de 20 familles et fait don de produits de première nécessité pour les enfants.
La collectivité avait aussi mobilisé des crédits d’urgence à hauteur de 100 000 euros. Dans le détail, le fonds national FACECO avait reçu 50 000 euros, la Fédération internationale des sociétés de la Croix rouge et du Croissant rouge 45 000 euros et l’ONG Pharmaciens sans Frontières 5 000 euros.
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