Val-de-Marne

Des poissons “marqueurs” pour étudier la pollution dans la Marne

Une soixantaines de poissons d’eau douce ont été lâchés dans la Marne, ce lundi 6 décembre, afin d’étudier la pollution de l’eau. La moitié d’entre eux sont munis d’une bague et serviront ainsi de ”marqueurs”. 

Des poissons pour étudier la pollution dans la Marne CC BY SA 2.0 Philippe Garcelon – flickr

Comme chaque année, la fédération de pêche et de protection du milieu aquatique de Paris a relâché une soixantaine de poissons dans la Marne. Essentiellement des carpes et des brochets dont la réintroduction permet avant tout d’assurer le maintien des populations de poissons dans la rivière. Néanmoins, cette année, la moitié des spécimens qui ont été relâchés en amont de Paris ont été mesurés et équipés d’une bague permettant de les identifier.

« La première information est de voir le lieu de recapture du poisson, voir s’il est remonté ou s’il a descendu la rivière ou s’il est resté dans le même secteur. Dans le temps, jusqu’à deux saisons, on va examiner le grossissement du poisson, voir s’il a pris en poids et en taille, donc s’il se plaît dans nos milieux », expliquait Vincent Joubier, un responsable local de la Fédération de Pêche aux journalistes de France info.

Des poissons repêchés dans quelques mois

Ces informations devraient permettre d’étudier la qualité de l’eau dans la marne. Les courbes de taille et de poids des individus repêchés d’ici quelques mois seront essentielles pour déterminer le niveau de pollution. « L’objectif est de pouvoir se baigner dans la Marne. Pour cela, il faut que la biodiversité soit rendez-vous et que les brochets, s’ils reviennent, se reproduisent », déclarait également Sylvain Berrios, le maire de Saint-Maur. Ce dernier prône d’ailleurs la cohabitation des diverses activités fluviales : pêche, baignade, aviron et canoë tout en reconnaissant qu’il reste encore un travail à faire sur les eau usées et la pollution.

Si la baignade est possible lorsqu’il ne pleut pas, la consommation des poissons reste interdite en raison de la présence de polychlorobiphényles (PCB), un perturbateur endocrinien toxique pour les organismes et l’environnement, dans les alluvions du fleuve.

Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution. Après quatre ans passés à couvrir l’actualité locale de la Ville rose, il est chargé de lancer l’antenne parisienne d’Info locale.

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