Le maire de Bry-sur-Marne souhaite davantage de bureaux de vote

Après l’élection présidentielle, le maire de Bry-sur-Marne a indiqué vouloir plus de bureaux de vote dans sa commune. La majorité d’entre eux dépassent les 1 000 électeurs.

L’élection présidentielle vient de s’achever. Au lendemain du second tour, le maire de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) a envoyé une lettre à la population. Charles Aslangul a effectivement tenu à revenir sur l’organisation de l’élection. S’il a remercié les assesseurs notamment, l’élu a surtout déploré un manque de bureaux de vote.

🇫🇷 ORGANISATION DES ÉLECTIONS Retrouvez ma lettre du Maire quant à l'organisation des élections à Bry-sur-Marne ⤵️ pic.twitter.com/ydvGQwgAGf

— Charles Aslangul (@CharlesAslangul) April 25, 2022

Pour lui, sa commune doit en avoir davantage. «Cette élection présidentielle a montré, surtout lors du premier tour, que les 10 bureaux de vote ne suffisent plus pour Bry», souligne le maire. Certains comptent effectivement beaucoup d’électeurs.

Plus de 1 000 électeurs dans la majorité des bureaux de vote

«Le Ministère de l’Intérieur précise que chaque bureau de vote doit comporter environ 1 000 électeurs. À Bry-sur-Marne, 7 des 10 bureaux de vote dépassent les 1 000 électeurs inscrits allant jusqu’à plus de 1 300 pour celui du gymnase Clemenceau», détaille Charles Aslangul.

Ceux de la médiathèque Jules Verne et de l’école Paul Barilliet sont par ailleurs au-dessus des 1 200 électeurs. «Jamais le nombre de bureaux de vote à Bry-sur-Marne n’a été réétudié face à l’augmentation de la population et donc des électeurs», déplore l’élu. En tout, la commune en compte 11 229.

Le maire de Bry-sur-Marne veut au moins un nouveau bureau

«Nous devons dès à présent engager la réflexion pour garantir une fluidité dans le déroulement des futurs scrutins. Et ce, aussi bien pour les électeurs que pour les organisateurs», estime le maire. Il a ainsi «demandé aux services municipaux d’étudier dès à présent la création d’un nouveau bureau de vote ou plusieurs».

Mais ils ne seront pas mis sur pied pour les élections législatives de juin. «Cette évolution prendra du temps», indique en effet Charles Aslangul. Le maire assure toutefois : «Je ne manquerai pas de vous faire part des conclusions de ces réunions de travail».