La Ville d’Auvers-sur-Oise craint la fermeture du bureau de Poste

D’après la municipalité d’Auvers-sur-Oise, le bureau de Poste est menacé de fermeture. Elle a lancé une pétition en ligne pour exiger son maintien.

La Ville d’Auvers-sur-Oise alerte sur l’avenir du bureau de Poste. « Cet établissement subit, depuis de nombreux mois, des fermetures intempestives de durées variables qui ont rendu ce service public essentiel à la vitalité de notre ville progressivement inopérant », estime Isabelle Mézières dans un communiqué.

La maire de la commune dénonce ainsi « une gestion calamiteuse et particulièrement dédaigneuse de la qualité de service dispensé aux usagers ». Elle assure avoir interpellé à « de multiples reprises » la direction du groupe La Poste à ce sujet. Mais ces sommations n’ont pas eu l’effet escompté.

Le bureau de Poste serait menacé de fermeture

Selon la Ville, ce bureau de Poste, situé 4 Place de la mairie, pourrait disparaître. « La direction régionale, suite aux interpellations répétées, envisage très sérieusement de fermer définitivement le bureau de Poste et de confier à un commerce de proximité la gestion d’une partie limitée de ses services », avance Isabelle Mézières.

La municipalité d’Auvers-sur-Oise refuse « cette désertion territoriale annoncée par la direction du groupe La Poste et exige qu’il s’engage à maintenir le bureau de Poste et à y investir les moyens nécessaires pour qu’il rayonne pleinement dans la ville ».

La Ville d’Auvers-sur-Oise a lancé une pétition

La municipalité a mis à disposition en mairie un registre de signatures et lancé une pétition en ligne sur change.org pour « exiger le maintien du bureau de Poste d’Auvers-sur-Oise ».

« Cette politique de désertion territoriale peut être combattue, si nous sommes assez nombreux et déterminés pour manifester notre attachement au bureau de Poste, et exiger de la direction du groupe qu’elle reconsidère ses objectifs sur notre ville », souligne la maire qui « compte sur le soutien » des habitants et les « invite à s’engager » à ses côtés. La pétition en ligne a d’ores et déjà recueilli plus de 400 signatures.