Rambouillet : une partie du palais du roi de Rome classée aux monuments historiques
La ministre de la Culture vient de classer d’office au titre des monuments historiques une partie du palais du roi de Rome à Rambouillet.
L’annonce est récente. La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a classé au titre des monuments historiques une partie du palais du roi de Rome à Rambouillet (Yvelines). Cela concerne précisément les façades et toitures de la partie sud de l’aile orientale de l’édifice.
«Les façades de la partie principale de l’aile orientale, propriété privée, ont fait l’objet d’un début de travaux de restauration, brutalement interrompus en 2018, laissant les maçonneries à nu. L’état sanitaire du bâtiment étant devenu dangereux, un arrêté de péril a été pris le 21 décembre 2018 par la commune de Rambouillet», rappelle le communiqué du ministère de la Culture.
Classée d’office au titre des monuments historiques
En décembre 2020, la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture s’est prononcée à l’unanimité en faveur du classement au titre des monuments historiques des façades et des toitures compte tenu notamment de «l’origine impériale de l’édifice» et de sa «grande qualité architecturale».
«L’accord au classement du propriétaire n’ayant pu être obtenu, Roselyne Bachelot-Narquin a décidé de classer d’office au titre des monuments historiques la partie sud de l’aile orientale du palais du roi de Rome», précise le communiqué. Grâce à cela, la «conservation de cet ensemble architectural remarquable» va pouvoir être assurée.
L’histoire du palais du roi de Rome à Rambouillet
Napoléon Ier a décidé la construction de cet édifice «à l’emplacement de l’ancien palais du Gouvernement édifié au XVIIIe siècle». Il a dédié le bâtiment à son fils né en 1811. «Le nouveau palais est constitué de deux ailes, réunies au sud par un corps central. Elles sont prolongées au nord par des parties plus basses, réutilisées de l’ancien édifice», détaille le ministère.
Il ajoute : «Le palais n’est achevé qu’à la fin de l’Empire, en 1814». L’édifice est ensuite acquis par un particulier en 1836. La partie centrale est alors démolie. Le communiqué souligne : «L’édifice étant ainsi scindé en deux parties symétriques et prenant la forme qu’il a conservée jusqu’à nos jours».
Commentaires
Laisser un commentaire